L’histoire de l’institut Jacques Armand
Jacques était le prénom du grand-père paternel de Michaël et de Delphine, et le beau-père de Bernadette. Armand était son deuxième prénom. Il a vécu pendant plus de vingt ans avec la maladie de Parkinson dont les symptômes, notamment les tremblements et la démarche caractéristique qui provoquaient des situations parfois surprenantes ont marqué nos mémoires d’enfant. Plusieurs frères et la sœur de Jacques ont aussi été touchés par une maladie neurodégénérative.
Emilie, la sœur de Michaël et Delphine, a mené des études universitaires pendant près de 10 ans pour obtenir un double doctorat, en pharmacie et en biologie, santé, biotechnologies. Pendant son post-doc en 2012, elle a découvert un mécanisme impliqué dans la mort des neurones. Elle émet alors l’hypothèse qu’en bloquant ce mécanisme, on réduit l’accumulation de neurones qui meurent et on ralentit la neurodégénérescence, caractéristique des maladies neurodégénératives. Pour maximiser ses chances de réussir à développer un médicament basé sur cette découverte, Emilie décide alors de rejoindre pendant près de 10 ans les grands groupes pharmaceutiques (Roche, Novartis, Bristol-Myers-Squibb) pour apprendre à chaque étape du développement, les contraintes et les optimisations possibles pour réussir ce développement de nouvelles thérapies. Et c’est maintenant, armée de ces connaissances et de ces expériences qu’elle va se dédier à 100% au projet de l’institut; développer un médicament pour stopper les maladies neurodégénératives.
Michaël est un chef d’entreprise reconnu et notoire qui a le sens de la communication, qualité essentielle pour convaincre partenaires et collaborateurs. Delphine est médecin généraliste depuis plus de 10 ans et permettra au projet de garder à chaque étape la réalité du terrain. Bernadette, atteinte d’une maladie rare et patient référent pour une association de malades, cumule le vécu de la maladie et des qualités de gestionnaire hors pair. Nous pensons que cette équipe réunit toutes les compétences pour mener à bien les missions de l’institut et participer à façonner une société où nos aînés vivent dignement.
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