Le plan de développement:
Maintenant qu’il est confirmé que le récepteur permet de protéger les neurones d’une mort programmée, il reste à identifier une structure chimique capable de bloquer l’activation de ce récepteur et capable d’atteindre les neurones. Pour cela, il est possible de s’appuyer sur les connaissances accumulées sur ce récepteur décrit depuis plus de 20 ans tout en y ajoutant des filtres sélectifs des propriétés physico-chimiques et pharmacologiques qui feront de la molécule un médicament facile à administrer.
Pour accélérer le programme, l’institut Jacques Armand va nouer un partenariat avec une compagnie spécialisée mondialement reconnue pour son expertise en chimie médicinale. Le budget et les délais pour mener à bien ce projet ont été négociés avec cette compagnie et les études de faisabilité ont déjà commencé. Une fois qu’un candidat sera identifié, la phase préclinique d’optimisation du candidat pourra commencer avant de pouvoir proposer une étude chez l’homme. Cette phase préclinique, qui comprend entre autres les études de toxicité chez l’animal et la formulation du médicament avec les études de stabilité, durera environ quatre ans pour un budget global estimé à quatre millions d’euros.
Suite aux conseils de neurologues réputés, la première étude chez l’homme sera focalisée sur une maladie neurodégénérative rare, l’atrophie multisystémique, ce qui permettra à la fois de fixer des objectifs précis d’efficacité tant en accélérant les procédures réglementaires et en optimisant les ressources.
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